À l’aube des élections présidentielles d’Octobre 2025, visiblement les plus attendues de toutes, les débats s’intensifient sur la place publique et les figures éligibles à candidater confirment plus que jamais leur détermination à accéder au pouvoir que détient le président Biya,en exercice depuis plus de quatre décennies.
La communication présidentielle adopte des méthodes nouvelles et conquérantes, par le biais des réseaux sociaux. La présidence de la république du Cameroun, se fait proche des gouvernés, grâce à des tweets ouverts aux commentaires de toutes natures. Ceci se traduit comme une volonté d’expliciter la beauté de la démocratie et du multipartisme, introduit au Cameroun par le système actuel. Dans une de ses nombreuses publications, le président Paul Biya recommande l’unité : » Bien que la diversité de nos ethnies, de nos cultures constitue la très grande richesse de notre pays, c’est dans son unité que le peuple camerounais trouvera son salut. Ce qui importe le plus, ce qui est essentiel, c’est l’unité du Cameroun «
Par ces termes, le président essaye de barrer la voie à ce qu’il a appelé lui même :
« les sirènes du chao », pour parler des annonceurs de mauvaises nouvelles, qui prédisent et encouragent un climat politique et social délétère.
Des scènes de débats pulules sur les plateaux télévisés et de radios, comme d’une pré-campagne amorçée. Deux candidatures demeurent extrêmement mitigées au Cameroun, précisément celle du président en exercice qui pourrait selon certains avis passer le flambeau à un autre, mais aussi celle de Maurice Kamto, le candidat du MRC, qui demeurent sujette à contestation selon de nombreux avis.
La population reste sceptique quand à la confirmation des deux candidatures les plus célèbres annoncées, ce qui ne freine pas la course politique engagée par les nombreux autres partis politiques. Les citoyens qui réagissent librement sur les publications présidentielle semble pour la plupart appeler à l’amélioration de leurs conditions de vie, ce qu’ils appellent simplement le changement. Changement de méthodes mais peut-être pas de personnes. La voix des urnes est attendue en cette fin d’année pour faire savoir le choix du peuple camerounais