Les candidats au probatoire d’enseignement général, affrontent sereinement leurs épreuves décisives sur toute l’étendue du territoire camerounais.
Sous la haute supervision du ministre des enseignements secondaires, Nalova Lyonga, aucune fraude n’est permise! À cet effet, une fouille systématique conditionne l’accès des candidats en salle. Madame la ministre apporte une touche particulière dans la rigueur et le mérite.
Le probatoire, est l’avant dernier examen qui donne accès aux études universitaires mais surtout le plus tranché, souvent taxé de bête noire ou encore de filtre du cycle secondaire. Les épreuves semblent abordables au regard des témoignages des élèves. Cependant il faudra totaliser une moyenne supérieure ou égale à 10/20, pour mériter son diplôme de passage.
Les épreuves bien scellées, sont ouvertes par un rituel prescrit par la hiérarchie: il faudrait que les candidats qui s’apprêtent à subir ces épreuves, vérifient et acquiecent que le colis n’a jamais été ouvert.
Les surveillants de salles font leur travail sans état d’âme, seuls et face à leur destin, ils devront rendre le fruit de 9 mois passés à apprendre et à s’exercer pour le jour dit.
Le 13 mai 2025 est la date de fin de composition pour ces futur pro-bacheliers, qui plongeront aussitôt dans une attente pleine d’espoir, des résultats positifs.
En rappel, les statistiques des résultats d’examens de l’année scolaire précédente, ont été peu appréciés dans l’ensemble. Ils sont donc préparés et bien conscients que seul le mérite leur donnera droit aux classes terminales du cycle secondaire.
Dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, aucun incident n’est signalé. Les candidats ont répondu présent et assument pleinement leur responsabilité, armés de stylos à billes et autre matériel autorisé dans les salles de composition