Munis de leurs stylos à bille et autre matériel autorisé, les candidats au baccalauréat d’enseignement général au Cameroun, affrontent désormais leur destin depuis ce lundi 26 mai 2025.
Dans les centres d’examens de Yaoundé, ils sont bien arrivés à l’heure et pour d’autres, aux premières heures du matin. La surveillance est de rigueur dans les salles de composition, aucune fraude n’est permise!
Après 9 mois de travail à acharné,et de gestation des savoirs distillés, les candidats devront rendre le fruit de leur année scolaire.
La polémique des résultats l’année précédente, a levé le rideau sur le niveau dépreciatif des candidats de l’enseignement général francophone.
Pour le ministre des enseignements secondaires, Nalova Lyonga, le point d’honneur est mis sur le mérite. Il faudrait donc pour ces derniers, totaliser une moyenne supérieure ou égale à 10/20, pour avoir le droit sans débat d’obtenir le précieux diplôme de fin de cycle secondaire qui donne accès aux classes universitaires, restées pour ces jeunes apprenants, un mystère fermé à double tour.
Les épreuves écrites succèdent aux épreuves physiques et sportives, qui se sont déroulées plutôt.
La température est la même dans les autres régions du pays où règne un silence sans précédent dans les salles de composition. Il faut rester concentré pour ne pas être recalé. Ici règne la devise bien relayée durant l’année : « la réussite est collective et l’échec individuel ».
À la fin de la semaine, ces candidats seront soumis à l’attente très précieuse de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC), qui donne le ton des résultats sur l’étendue du territoire national.