Comme un fait banal, la situation longtemps décriée par toutes les voix, des plus petites aux plus grandes, revêt désormais la quiétude d’un phénomène normal.
L’insalubrité dans la capitale politique du Cameroun, bat progressivement le records des années antérieures.
En commençant par la chaussée, jusque dans les entrailles des marchés, les déchets se disputent les droits avec les citoyens. Aux environs des hôpitaux et cités universitaires, les déchets ménagers produits chaque jour, vont rejointe ceux produits depuis des années. Les efforts des communes d’arrondissement donnent à tous l’impression de vider la mer à la cuillère.
À pieds ou à bord de son véhicule, Il faut tout de même se couvrir le nez avec un mouchoir, pour éviter d’absorber les gaz nauséabonds qui s’en dégagent , véritables foyer des maladies tel que le paludisme, en période où la grande saison sèche fait son chemin.
Si l’accumulation des déchets et tout particulièrement, des déchets plastiques non bio dégradables, constitue un combat planétaire à l’heure actuelle, il est important de noter que des méthodes astucieuses de transformation des déchets sont en Oeuvre dans certains pays, faisant de ces derniers, une valeur telle qu’elle génère des emploie et facilite la vie aux uns et autres. Le point d’interrogation, après le point d’exclamation questionnent encore sur le bouchon qui coince dans la collecte et la transformation des déchets au Cameroun.
Yaoundé n’est pas la ville la plus peuplée du pays, des les villes voisines, les phénomènes atteint des proportions encore plus sérieuses