Le corridor routier Douala-Bangui a cessé de fonctionner depuis quelques semaines en raison de l’assassinat macabre d’un conducteur camerounais, survenu alors qu’il exerçait son activité de routine. Le crime de trop, avait alors suscité émois et tensions donnant lieu à une fermeture momentanée de la frontière d’échange et de circulation entre le Cameroun et la République centrafricaine. C’est une nouvelle saluée ce 4 décembre 2024, qui annonce la réouverture solennelle de cet axe routier qui favorise les activités économiques et la libre circulation des personnes mais aussi de leurs biens.
C’est le résultat d’une entente tripartite entre le ministre des Transport camerounais, Ernest Massena Ngallè Bibèhè, son homologue centrafricain et le syndicat des transporteurs, qui conduit ce début de mois de décembre, à la réhabilitation de ce corridor, qui affluait déjà de véhicules poids lourds, stationnés par centaines et depuis plusieurs jours, avec leurs différentes cargaisons.
Au terme de cet entente, un dispositif sécuritaire en émerge, pour mettre hors d’état de nuire, des bandes d’individus sans foi ni loi, qui servent d’entrave à la parfaite collaboration des deux Etats et surtout à la politique de libre circulation des biens et des personnes, telle que promue par les chefs d’États de la zone Cemac.
C’est une célébration acclamée à coups de vrombissements de moteurs et de klaxon, qui traduit la triple fierté entre les transporteurs ainsi que les autorités en charge de la circulation routière, au Cameroun et en République Centrafricaine