Au moment où les retombées agricoles font leurs preuves sur le plan économique et social au Cameroun, l’urgence de booster les productions dans ce secteur, fait l’unanimité: la mécanisation de l’agriculture au Cameroun s’impose sur la table de discussion. À juste titre, le gouvernement camerounais par le biais du ministre de l’économie Alamine Ousmane Mey, signe une convention, qui rétrocède au Ceneema, l’usine d’assemblage des tracteurs d’Ebolowa et de ses actifs.
Cette nouvelle convention, fait du centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (Ceneema), le responsable de tous les tracteurs de cette usine et de tous les engins issus de la filière Riz, maïs, manioc. Pour cette nouvelle ère agricole, un financement à hauteur de 42milliards, a permis de pourvoir, 239 tracteurs neufs et de grandes capacités, 116 engins d’équipements lourds de génie civil, 150 engins roulants, des moissonneuses batteuses, des niveleuses, de piqueuses de manioc etc…

Le Cameroun déploiera ce matériel dans les différents pools de production pour mécaniser et fluidifier le travail agricole, augmenter les rendements et générer ainsi des retombées économiques significatives.
La première phase de cette mécanisation agricole, lancée en 2010 pour un coût provisoire de 18,825milliards avait été peu reluisante, pour la centaine de tracteurs montés et détériorés sous des intempéries causés par l’arrêt des travaux de construction des hangars devant les abriter. Pour rectifier le tir, le Ceneema, sous la conduite de Caroline Ekotto Minkouna, devra faire ses preuves pour desservir les petits et moyens exploitants, afin de rendre l’agriculture camerounaise plus prospère.