Au moment où les médias camerounais sensibilisent et font appels aux pouvoirs publics pour l’urgence de l’amélioration et de l’entretien du réseau routier national, riche d’une dizaine de milliers de kilomètres, la sortie de Martin Mbarga Nguélé, Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), pèse de tout son poids en faveur de la cause.
Dans une vidéo rendue publique sur la toile, le responsable de la police camerounaise s’insurge sur le sujet :
» j’ai été jeudi au Sud-Ouest à Mutenguene. Entre Yaoundé et Mutenguene, ça a été un calvaire. Je n’avais jamais vécu cette situation auparavant. Le président a donné des instructions. Il y’a des membres du gouvernement en place. Que faisons nous de notre pays ? ». Une déclaration chargée de sens, clairement dirigée à l’endroit du Ministre des travaux publics, acteur principal de la réalisation et de l’entretien des routes au Cameroun, qui suscite des dires et des redites sur l’espace médiatique et pour la population, une autre vérité affichée, présentant au clair et de langue neutre, la réalité du quotidien camerounais, au dessus des importantes sommes d’argent investies pour ce faire.
Certains tronçons strategiques comme celui d’Ebolowa-Kribi en passant par AkomII, demeurent encore, de tristes sentiers boueux, abandonnés au cœur de la forêt equatoriale. C’est une sortie d’un autre membre du gouvernement, plutôt en charge de la sûreté nationale, qui parle de l’inertie ou de l’inaction ou même encore de la légère considération des instructions du président de la République S.E Paul Biya.
Il faut retenir que l’ingénieur national qui depuis un moment reçoit des vertes et des pas mûres, opère ou bout d’une chaîne qui s’impose avant toute réalisation.
La politique des grandes réalisations du chef de l’Etat, exige naturellement un engagement tous azimuts, dans la réalisation des structures nécessaires au développement du Cameroun à l’ère du renouveau