Inadéquation constatée entre les efforts gouvernementaux et la réalité sur les marchés : L’Association Internationale des Consommateurs (ASICOM), crie à l’attention du ministre camerounais du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, sur la hausse alarmante de certaines denrées alimentaires, telles le riz, qui serait discrètement passé de 27000 FCFA à 29000 FCFA le sac et de l’huile raffinée qui se retrouve sur le marché à plus de 27000 FCFA le carton.
Ces abus qui d’habitude, se tissent de fil en aiguille, seraient de nature à impacter le panier de la ménagère et donner lieu aux cris liés à la vie chère au Cameroun. L’ASICOM dont la principale mission est la défense des droits des consommateurs, interpellait le ministre du commerce, ce 23 Octobre 2024, par voie de communiqué presse, sur ce phénomène grandissant et absolument contraire aux directives du chef de l’État. L’association propose entre autres:
-La mise en place d’un mécanisme efficace et régulier de contrôle des prix pour éviter les abus
-encourager la production locale pour réduire la dépendance à l’importation
-la publication régulière des prix des denrées alimentaires pour informer les consommateurs et préserver la transparence
Le communiqué apparaît dans un contexte marqué par des inquiétudes progressives, quant au pouvoir d’achat qui se fait relativement bas, tandis que les prix des produits de première nécessité continuent d’évoluer au fil du temps.
Le riz et l’huile, principales denrées alimentaires citées, ne sont pour autant pas les seules, l’ASICOM dénonce une révision générale des prix à la hausse tel sur le terrain et appelle le ministre du commerce a dresser un regard plus pointu sur la question afin d’assurer le respect des consommateurs au Cameroun