L’Association des Parents d’Elèves et Enseignants (APEE) fait encore parler d’elle, sous le prisme de plaintes exprimées par des parents d’élèves, qui ne savent plus où mettre la tête, quant aux montants exigés par les chefs d’établissements scolaires.
Les parents d’élèves génèrent principalement les fonds de cette association. En plus des frais et accessoires de scolarité, ils doivent verser une quote-part pour contribuer à la réfection des salles de classe, à la rémunération des enseignants vacataires et à l’achat de table bancs chaque année. Les parents d’élèves se plaignent de l’instabilité des montants exigés, alors que le ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, les avait pourtant plafonnés à 25 000 francs. En outre, un autre problème fait mouche, celui de la gestion opaque de ces fonds qui ne seraient pas toujours visibles sur le terrain.
Relativement au même problème posé quelques mois plutôt, le ministre en charge des enseignements secondaires, renseignait sur la difficulté d’harmonisation des frais d’APEE sur l’étendue du territoire, en raison des réalités distinctes qui se présentent, en fonction des établissements. Cependant, dans certains établissements, l’on exigerait bien plus que la somme maximale recommandée, ce qui tend à semer la discorde entre parents et chefs d’établissements.
En août 2024, le ministre a rapidement démenti la nouvelle sur la suspension des frais d’APEE en affirmant leur utilité.
Les parents d’élèves, par la voie de leur association, revendiquent des mécanismes de gestion traçables et une fois encore, l’harmonisation de ces frais, pour une meilleure prévision relative au suivi éducatif de leurs enfants.