Le jeune coiffeur et « tiktokeur » de 23 ans a su attirer en sa faveur, l’attention et l’émotion de la communauté nationale et internationale, si sensible à son arrestation et à sa détention depuis une semaine, dans les locaux du secrétariat d’État à la défense (SED), avant sa mise en liberté conditionnelle ce 31 juillet 2024 à Yaoundé.
Junior NGOMBE est accusé de propagation de fausses nouvelles et incitation à la rébellion, suite à ses récentes sorties, via son compte tik-tok, où le jeune activiste appelle les camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales, dans un message qui serait teinté d’intentions malsaines.
Les faits reprochés au jeune homme, lui ont coûté sa liberté depuis le 24 juillet 2024, où il a été saisi devant son salon de coiffure situé dans la ville de Douala.
L’ancien bâtonnier AKERE MUNA et Me Emmanuel Chendjou, ont décidé de de se ranger du côté de la société civile, en utilisant leurs casquettes d’avocats, pour défendre mordicus le jeune homme qui se serait fait une idée trop luisante de la liberté d’expression, outrepassant les limites prévues par cet idéal.
L’association internationale de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch avait à ce sujet émis à son tour la condamnation de l’arrestation jugée arbitraire de ce jeune camerounais.
La société civile et certains leaders de l’opposition politique au Cameroun, en ont fait de l’affaire, un cheval de bataille, pour dénoncer et condamner une série d’arrestations jugées fantaisistes et demande une annulation complète des charges adressées à l’endroit de Junior NGOMBE, mais également à l’endroit d’autres camerounais restés en détention.
Le jeune homme s’est exprimé en avouant l’aspect humain de sa détention, qui a été moins difficile que racontée.
L’affaire se poursuit au niveau du tribunal militaire à Yaoundé. Le jeune homme retrouve pour la première fois les siens, depuis le 24juillet 2024, dans un état serein et se porte visiblement bien.