La promotion du bien-être et de la santé au Cameroun, passe inéluctablement par la disponibilité du sang dans les hôpitaux. Une mission qui engage les millions de camerounais, au vu de la difficulté constatée de l’accès à une poche de sang, en situations critiques.
La substance naturelle, source de vie, ne se produit pourtant pas dans les laboratoires nationaux et internationaux. Seule issue, la bonne foi des citoyens et citoyennes, en contribution à la sauvegarde de la vie humaine.
Les préjugés sur le don de sang au Cameroun, varient en fonction de la religion ou de la tradition, cependant, la médecine moderne continue de faire ses preuves, grâce à ces autres, qui font encore du don de sang, une habitude, dans le souci de voler au secours de l’humanité.
Des cas sont encore légions, ceux des personnes victimes d’accident, graves, de complications de la grossesse ou de diverses maladies. D’aucuns ont perdu la vie devant les espoirs de leurs familles, en attendant un donneur. La demande, demeurent énorme.
Les pouvoirs publics camerounais se lancent dans une course frénétique, à la sensibilisation de ceux qui possèdent la vie dans leur sang, et qui peuvent la partager sans risque. Le but visé, est la collecte de 400.000 poches de sang aucours de l’année 2024.
L’exemple est bien prêché, au sein des services du Conseil supérieur de l’Etat (Consupe), par le biais du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) par le don du sang.
L’atteinte de l’objectif annuel, demeure hors de la portée de main, si elle ne passe par un engagement massif de la population.
La collecte est engagée et les portes des formations sanitaires sont ouvertes aux bénévoles pour toutes les facilités nécessaires au don de sang, avec en cœur de collecter 400.000 poches de sang.