À quelques heures de la fin du jeûne du mois de Ramadan prévu pour le 10 ou 11 avril 2024 en fonction de l’apparition du croissant lunaire, le ronflement incessant des machines à coudre dans les ateliers de couture, annonce bien la fête.
Le boubou traditionnel à la culture musulmane est un vêtement de choix. Dans les ruelles du quartier « briqueterie » à Yaoundé, il yen a pour toutes les bourses et pour toutes les tailles, petites et grandes.
Dans les mosquées, les prières s’intensifient, dans le strict respect des piliers de l’Islam.
En cuisine, il faut aussi prévoir assez de sous pour nourrir la famille et pour les plus nantis, faire preuve de partage et de solidarité, envers les invités de tous les coins et toutes les obédiences religieuses. La fête du mouton, comme on l’appelle également, est marqué par le sacrifice d’une bête à Allah avec une préférence sur le mouton. Les chefs de familles, vont chercher jusqu’au fond du porte feuille, pour répondre à ce rendez-vous.
Dans une synergie planétaire, les fidèles musulmans élèvent des prières à Allah, qui prendra à son tour pitié des pêcheurs. L’on prie également pour les personnes démunies et les orphelins.
À ces quelques heures de la fête, le chant incessant des imams, diffusé dans toutes les mosquées, continue d’appeler les fidèles à la prière.