Le 22mars symbolise la journée mondiale de l’eau potable. L’eau c’est la vie, le dira t-on suffire pour souligner ses bienfaits dans la santé et la survie de l’espèce humaine. On le criera davantage et avec douleur lorsque son absence crée des entorses de toutes sortes.
Au Cameroun, l’eau est rare en tant qu’aliment. Lorsqu’on y a accès, il est nécessaire de la traiter correctement pour qu’elle soit propre à la consommation. Dans les artères de la villes de Yaoundé ,il faut se tenir au bout d’un rang interminable, armé d’un récipient à la quête d’une source oubliée ou coule de l’eau à la forme d’un croissant lunaire. Savoir si celle si est propre est la consomme est une préoccupation secondaire.
Les plus nantis font des forages pour s’approvisionner en eau parce que le robinet habituel crache de l’air.
La situation est chronique au sein de la capitale politique et dans les coins reculés la recrudescence des maladie hydriques fait encore des morts.
La journée mondiale de l’eau s’est timidement célébrée au Cameroun en raison des réalités plus que jamais explicite de l’absence d’eau.
Célébrer la fête de l’eau sans eau, serait clairement une utopie!