L’on passe désormais du mal au pire. Les quelques espoirs qui existaient encore se sont définitivement éteints au sein de la population Camerounaise qui se résous finalement à classer Eneo parmi ces épaves de sociétés qui rament à contre-courant de ce qui est censé être un développement accéléré.
deux, trois ou quatre fois, c’est désormais la fréquence journalière des coupures d’électricité dans l’arrondissement de Yaoundé 3ème.
Des explications toujours répétitives et approximatives ne trouvent pourtant jamais du satisfécit quant aux attentes de la population.
Le ministre de l’énergie Gaston Eloundou Essomba a annoncé très récemment lors de l’échange organisé entre la jeunesse et le gouvernement que le mot « délestage » sera banni du lexique Camerounais. Une déclaration fortement acclamée par ces très jeunes camerounais, avant de se rendre compte qu’ils s’apprêtaient à vivre littéralement les jours les plus noirs de toute leur vie.
Ils faut donc recourir aux sources de second rang à savoir l’énergie solaire ou par générateur dans la mesure où les appareils n’ont pas été perdus sous le choc des interruptions grossières d’énergie électrique.
Plus besoin de la venue du messie pour comprendre que quelque chose ne va certainement pas. L’on évoque un coup sur les finances à cause des dettes. Un registre de langue, que ne saisit pas le petit citoyen mais qui pourtant subit l’impôt et parfois sans mot dire. La solution attendre et attendre encore cette promesse de lancement officiel du barrage de Nachtigal dans les prochains jours. En attendant ce moment de grande avancée pour beaucoup. Certaines petites entreprises ont déjà fermé.
Eneo, toujours plus noir

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