Le déficit énergétique entraîne de grands désagréments au sein de la population Camerounaise et précisément dans la ville de Yaoundé, capitale politique du pays. En journée comme en soirée, les vrombissements assourdissants des générateurs d’énergie électrique entrent progressivement dans les mœurs des populations à en croire que c’est un handicap de ne pas en posséder un dans son domicile. Le coût dudit générateur et sa consommation en carburant reste pourtant assez exorbitant pour la plupart des citoyens qui vivent avec une bourse modeste. Il faut donc pour ceux-ci entreprendre des prouesses au quotidien pour pouvoir repasser sa tenue ou charger son téléphone. Pour les tout-petits, ils devront apprendre à lire sous la faible lumière d’une bougie ou alors de rentrer au temps de la bonne vieille lampe à pétrole.

C’est également un retour au chômage pour de nombreux ateliers de coutures qui accusent une chute significative de leurs revenus pour incapacité à livrer des tenues. Mais aussi pour tous les autres services qui dépendent de l’énergie électrique. Passer aujourd’hui 24h sous une vive lumière, relève simplement de l’impossible dans la plupart des quartiers de la cité capitale. Le rationnement de la société Eneo en charge de la redistribution de l’énergie électrique au Cameroun réduit progressivement.

Le chef de l’État aura pourtant consenti des efforts non négligeables pour la résolution des problèmes d’énergie électrique. Certains politiques accuse la dette de la société vis à vis de ses fournisseurs qui ralentissent le fonctionnement de la société. Pour le citoyen lambda, ce sont de belles phrases qui ne reflètent pas forcément la réalité au vu et au su de ce qu’on peut aisément appeler retour en arrière en lieu et place d’une émergence proche.