Difficile d’en découdre avec cette réputation tenace d’une génération qui se transforme en bourreau à l’encontre des encadreurs mais surtout à l’encontre de son propre avenir.
Après la consommation abusive de toutes sortes de substances psychotropes, l’on relevait aussi de la sexualité précoce et incontrôlée mais surtout de la violence physique accrue. La dernière scène de vandalisme au Lycée bilingue d’Etoug-Ebé aura été la goute d’eau qui aura plongé les dirigeants dans une torpeur sans fins au regards de la grande démonstration de l’inconscience que fait montre une génération en perte de repères. Comment éduquer la jeunesse sans la jeunesse elle-même ?? La grande question reste au centre des débats . Pour certains éducateurs, la suppression du fouet aurait mis les élèves en position de force face à leurs dirigeants et par conséquent leur aura exposé au libertinage, à la débauche et au vandalisme. Les pouvoirs publics s’amenuisent à trouver des solutions idoines à cette jeunesse qui selon le chef de l’État constitue le fer de lance de la nation. La réalité des faits semble prouver absolument le contraire. Serait-il l’heure de sonner la grande alerte et de passer aux mesures strictes? Si certains l’approuvent, d’autres plus souples y voient des responsabilités partagées remédiables avec le temps.
Éducation Camerounaise: les élèves sur le banc des accusés

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