L’archevêque métropolitain de Douala est monté sur le créneau à 2 mois de l’élection présidentielle au Cameroun, pour fustiger par le biais d’une lettre pastorale la mauvaise gestion du pays.
Mgr Samuel Kleda dénonce entre autres: la corruption avancée; la démocratie illusoire; la pauvreté généralisée.
Face à ce constat sévère, le prélat exhorte les gouvernants et les citoyens à une reconversion profonde, afin de mieux bâtir. Kleda dresse donc un pond entre la politique et la religion pour la gestion de la cité.
Ces critiques acerbes ont suscité les réactions de nombreux Camerounais parmi lesquels certains membres du gouvernement tels: Le ministre du travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona qui a aussitôt réagi en sa qualité de fidèle catholique, mais aussi en sa qualité d’homme politique, dans son répondant fortement relayé, le ministre expose les insuffisances observés au sein de l’église et souvent quelques tares orchestrées par certains prélats. Dans une expression pleines d’humilité, le ministre tend à exclure l’idée d’une quelconque perfection tant sur le domaine religieux que politique, il invite par ce faire, à plus de respect et de tolérance dans la construction du pays en évoquant la consolidation de la paix .
Le professeur Éric Mathias Owona Nguini quant à lui, dénoncera sur un plateau de télévision l’étroitesse des relations entre le Mgr Samuel Kleda et le professeur Maurice KAMTO, principal opposant recalé à la présidentielle d’octobre 2025.