La rumeur s’étend de quartiers en quartiers, passant d’un simple sujet de plaisanterie à une véritable psychose, qui saisit la gente masculine au Cameroun et plus particulièrement dans la ville de Yaoundé où le phénomène de la disparition des sexes est rentré au centre des sujets d’intérêts.
Les derniers faits relatés relèvent du 02 juin 2025, au quartier Damas, aux environs de 22heures, selon les témoins oculaires, le phénomène s’est bien produit et ce n’est pas une grande première. Un conducteur de moto aurait pris un son bord, un individu d’apparence jeune, à destination du rond-point Damase. À bord de son guidon et en cours de route, il va ressentir un frémissement soudain et peu commun, qui lui indique que son appareil reproducteur a disparu. Alerté du phénomène, Il va attendre d’arriver à destination au Carrefour rond-point Damas pour solliciter l’intervention des collègues conducteurs de Motos, effectivement le constat sera effrayant, lorsque le monsieur va descendre son pantalon. La scène va attirer la foule en liesse qui rattrape immédiatement le jeune homme à bord et le soumet à la férocité du peuple. Pris dans son piège, le jeune homme avoue les faits, avant de faire apparaître un autre organe reproducteur sur le corps du concerné, ce dernier ne reconnaît pas son sexe, qui sera à nouveau changé, jusqu’à satisfaction.
Les forces de maintien de l’ordre alertés, vont descendre ilico-presto pour récupérer le bourreau qui s’apprêtait à subir le lynchage.
Les faits relatés se seraient également produits dans plusieurs quartiers de la ville, notamment, jouvence, simbock, Ngoa-Ekellé etc… Cette pratique permettrait aux auteurs, de faciliter des procédés mystiques, contre de fortes sommes d’argent.
Ils se greffent désormais une épingle à la culotte, ainsi qu’une poudre de charbon et de sel dans les portes feuilles. Méthode qui aiderait à bloquer le sort, vulgairement lancé à partir d’un simple contact physique. Ceci tend également à limiter les contacts physiques, de peur de se voir depouiller mystiquement des ses biens et même de ses organes.
Le bourreau reste détenu en lieu sûr, le temps de réunir tous les éléments qui permettront de stopper cette pratique contre nature et mettre aux arrêts tous les auteurs tapis dans la l’ombre, au cœur des principales métropoles camerounaises