Les populations de l’arrondissement de Meyo dans la région du Sud-Cameroun, arrondissement d’Ambam, se sont réveillés au matin du 16 février 2025, stupéfiés par un acte macabre hors du commun: la découverte du corps sans vie d’un des leurs, Visiblement abattu avec la plus grande froideur. Pendant que ces derniers se posaient encore des questions sur les auteurs et les causes de ce violent assassinat, un second meurtre intervient 4 jours plutard, le 20 février 2025 un second meurtre est constaté dans les environs avec la marque d’inhumanité.
Saisis par le dégoût et la colère, un nombre important de jeunes venus du village mefoup, ont décidé d’en découdre avec les allogènes qu’ils pointeraient du doigt, comme potentiels auteurs de ces horribles assassinats. Un mouvement d’humeur qui a donc orchestré au lieu dit Meyo-centre (centre commercial), un vacarme mêlé à la destruction des biens privés et à l’entrave de la voie public, rompant ainsi tout moyen de circulation à l’automobile. Ces derniers reclameraient la vengeance d’un des leurs.
Selon des sources présentes sur le terrain, des tueries ont continué de se poursuivre dans la localité sus-évoquée et ses environs. Civils et hommes en tenues, se confondaient sur la voie public, jusqu’au moment d’un calme apparent qui continue d’alimenter des remous en interne.
Les autorités administratives, judiciaires et les forces de maintien de l’ordre, ont tôt fait d’agir en rescousse en saisissant quelques individus accusés.
Jusqu’à date, le centre médical d’arrondissement de Meyo-centre enregistre de nombreux blessés.
Malgré l’apaisement des autorités compétentes, les lieux se vident à 18heures dans la localité, en raison de rumeurs de mauvaises augures qui se prolifère sur les lieux.
Pour les autochtones, la mauvaise cohabitation avec certains citoyens déplacés internes, serait la cause de cette tuerie. Pendant que d’autres plus modestes, y voient des éventualités contraires.
En attendant, les issues des enquêtes en cours, les autorités administratives, judiciaires et les forces de défense sont restés en alerte. Et le préfet Bouba Haman, dans un communiqué presse signé ce 24 février 2025, a tenu à mettre en garde tous les auteurs des actes d’invivisme perpétrés dans la localité de Meyo-centre et partout dans son territoire de compétence.