Des scènes choquantes emplissent les médias sociaux depuis quelques semaines seulement, présentant en plein jour, des violences et injustices flagrantes, faites à l’encontre des conducteurs de motos, victimes, selon ces derniers, d’agressions à ciel ouvert. Les reproches visent non pas la police municipale en tant qu’institution, mais principalement ses agents, accusés pour la plupart de manquer de conscience professionnelle. Ils retrouveraient leur vie d’antan, sous un uniforme reconnu à la municipalité.
Selon ces conducteurs de motos, certains agents de la police municipale, se tapissent dans l’ombre, et bondissent tout d’un coup sur le guidon de l’engin à deux roues, qui bien de fois, renverse les passagers à bords, avant de passer à une épreuve de force, justifiée par un unique badge, qu’on aurait au préalable caché dans le pantalon. Les scènes ne sont pas fétiches, elle deviennent de plus en plus communes et parfois, mort s’en suit.
Les cris d’alertes se multiplient par ces autres citoyens camerounais, acteurs du secteur des transports, reconvertis comme tel, par faute d’insertion à la fonction publique camerounaise. Il demeure important de souligner que la National School of Local Administration (NASLA), se tue à la tâche pour former des agents municipaux crédibles et utiles au Cameroun. Seulement 400 agents de police municipale, ont fait leur sortie il ya quelque semaines pour servir sur le terrain. Un nombre qui s’avère peu signifiant pour la demande actuelle , qui revendique des agents municipaux jouissant d’un certain niveau d’études, d’une formation crédible et enfin, d’une méthode d’opération humaine et pacifique