Après, des décennies de pratiques plus ou moins controversées du mariage coutumier au Cameroun, l’assemblée nationale s’incline sur le sujet, en adoptant une loi entrée en vigueur en tout début d’année 2025, elle stipule la reconnaissance légale du mariage coutumier, communément appelé Dot.
Aucours de cet échange en bien matériels, en espèces sonnantes et trébuchantes entre les familles des deux tourteraux, la nouvelle loi prévoit la déclaration du mariage coutumier auprès d’un officier d’Etat civil, qui procédera à la transcription de celui-ci, dans les fichiers de l’Etat civil afin d’en établir une valeur juridique au bout de 30Jours, l’opposition n’étant pas contrastée. En de termes encore plus simplifiés, il sera donc impossible, pour un homme, d’avoir à doter une ou plusieurs autres femmes, sans avoir épouser la première, ou alors procéder au dédommagement conséquent de cette dernière , ce qui en vaut de même pour l’autre camp.
Si le mariage coutumier revêtait depuis longtemps sa forme traditionnellement sacrée, elle avait cependant besoin d’être encadrée par la législation camerounaise. C’est un clap de fin aux problèmes d’escroqueries familiales orchestrées, ainsi qu’aux manipulations savamment ficelés par les plus nantis.
Il demeure néanmoins recommandé aux couples, de se rendre auprès des services d’Etat civil, pour s’enquérir d’explications profondes sur le bien fondé de la chose.
La loi numéro 2024/016 est une réflexion de l’assemblée nationale, en vu de protéger les droits des uns et des autres en ce qui est de leur statut matrimonial