Après les Sigipes 1 et 2 le ministre de la fonction publique dévoile enfin l’application qui vient couronner la gestion efficace du personnel et de la solde au Cameroun. Parrue ce 1er janvier 2025, « AIGLES » deploit déjà ses ailes en offrant un service qui pourrait s’inscrire à l’ordre du « jamais vu » dans la fonction publique camerounaise.
Joseph LE vient de garantir à travers « AIGLES » et d’entrée de jeu, la régulation automatique des avancements de classes et échelons pour 176.894 camerounais ainsi que pour les 21.810 personnels, sans mesures disciplinaires ayant bénéficié des mêmes avantages ceci pour le compte du mois de janvier 2025.
« AIGLES » déjà au service de la fonction publique camerounaise a été mis en service avec 12 modules parmi les 14 qui doivent être complétés dans un délai raisonnable selon le ministre de la fonction publique .
L’application en elle même est accueillie comme un facilitateur ou mieux comme un exploit pour les fonctionnaires eux mêmes, tandis que certains cadres y voient encore quelques couacs liés à la déclaration effective et transparente de chaque administration des effectifs à sa charge. Selon Roger Atsa Etoundi, » quelque soit l’application informatique qu’on mettrait à la disposition de l’Etat du Cameroun, tant que les données ne sont pas maîtrisées, on atteindra jamais les effectifs à savoir: la maîtrise des effectifs de la masse salariale »
Toutefois « AIGLES » est une réponse conçue depuis plusieurs années pour répondre aux problèmes enregistrés au niveau de la fonction publique et par ricochet du Cameroun en soi. L’application permettra aussi de déceler les personnels en divagation qui continuent de bénéficier de l’argent public.
Pour le directeur du budget Édou Alo’o, l’application est » digne de confiance et à la hauteur des enjeux ». Il faut souligner que le ministère de la fonction publique, depuis sa lancée dans la maîtrise de la solde, à dénicher des milliers de personnels absents voir démissionnaires de leurs postes et dont les revenus continuaient d’être virés, au grand désavantage de l’économie camerounaise qui reste encore instable depuis ces dernières années.
AIGLES compte ses jours depuis le 1er Janvier, et surtout fait ses premières preuves qui ne restent