Le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative Joseph LE, en avant marche, pour un toilettage systématique des fonctionnaires et agents de l’Etat absents sur le terrain. Il vient de commettre un communiqué, signé le 18 décembre 2024, informant de la révocation de 1172 fonctionnaires et agents de l’Etat.
Ces milliers de camerounais, inscrits sur le fichier solde de l’Etat, ne sont pourtant pas présents sur le terrain. Absence qui explique de nombreuses difficultés rencontrées au sein des différents corps de métier. Au cours de l’année en cours, le ministère de l’Éducation, sous la direction de Pauline Nalova Lyonga, a suspendu de solde plus de 2 000 enseignants grâce à des enquêtes minutieuses et des dénonciations ciblées. Ces investigations ont révélé une situation alarmante : des fonctionnaires, absents de leurs postes depuis des années sans justification, continuaient à percevoir indûment leurs salaires, censés récompenser un travail effectivement accompli. Il en est de même de plusieurs autres corps professionnels dont l’irrégularité est tout simplement scandaleuse.
L’épuration de ces agents fictifs contribue de manière non négligeable, à la sauvegarde des fonds, souvent partis au vent au profit des individus anti-patriotes, mais également à une évaluation objective du manque à combler sur le terrain. C’est une conséquente du comptage du personnel de l’Etat, initié en 2018.
Le chiffre publié porte le nombre de personnels révoqués à ce jour, à 3577, pendant que l’opération suit son cours. Ces attitudes anti-citoyennes expliquent en grande partie le problème du déficit des personnels dans plusieurs secteurs d’activités, mais également apporte une lueur d’espoir quand au réajustement de l’effectif manquant sur le terrain