24 cas de choléra notifiés dans l’extrême Nord du Cameroun. Ce nombre évolue progressivement vers ce qui pourrait être une véritable épidémie, qui menace les populations environnantes et l’étendue du territoire camerounais. Faudrait-il le rappeler, le choléra est une maladie principalement véhiculée par les mauvaises habitudes d’hygiène personnelle, l’insalubrité des lieux publics, les eaux souillées, dit comme à la doxa, la maladie de la saleté !
Aujourd’hui encore, le choléra fait le bras de fer, contre les efforts des personnels de la santé publique, qui ne possèdent pour vaccin préventif, que la sensibilisation, sur la consommation des aliments sains, bien lavés à l’eau propre, la responsabilité des commerçants et des ménages. Principes que martèle à nouveau le préfet du diamaré, descendu sur le terrain pour prendre acte de la situation et formuler des mesures de répression contre ces ménages et commerçants, qui contriburaient fortement à la propagation de la maladie.
La maladie à propagation rapide, qui se manifeste par des diarrhées et déshydratation, conduit parfois au décès de ses victimes. Actuellement, l’État du Cameroun a immédiatement pris en charge tous les cas confirmés. Il exhorte la population à respecter les règles d’hygiène de base et à éviter de consommer de l’eau non potable afin de limiter ou d’éradiquer le choléra dans le pays.