La fin d’année au Cameroun se présage sous des auspices inquiétants, quant à la disponibilité du poulet sur les tables. Les éleveurs font actuellement face aux difficultés liées à la hausse du coût des intrants nécessaires à la composition de la provende, ressource incontournable, dans la production en quantité de cette volaille très prisée.
Consécutivement à la rareté du maïs ou du soja, principaux ingrédients utilisés dans le secteur, les prix des poulets connaissent eux aussi une revue significative, allant de 500 à 1000 francs, voir plus, selon le calibre. Les prix de vente eux, varient désormais entre 3000 et 5000 FCFA au bas mot.
Selon certains éleveurs, les prix pourraient croître davantage durant le mois de décembre, en raison du coût investi dans la production.
Pour d’autres, la vente des oeufs reste l’issue de maintient en cette période scolaire, même si les prix ici ne sont pas restés indemnes. L’on est passé de 2500 à 2800 pour un alvéole, soit entre 100 et 125 francs l’unité. Cependant la vente ces oeufs parraît plus fluide.
La balance difficile à maintenir entre la quantité et le prix, connaîtra peut-être long feu à moins que les éleveurs qui tirent déjà le diable par la queue, ne trouvent d’autres alternatives.
Le contexte actuel au Cameroun promeut la production locale du poulet, pour boucher les dépenses importantes liées à l’importation de celui-ci. Les éleveurs s’évertuent progressivement à la tâche, pendant que la demande elle, se fait de plus en plus importante et plus exigeante