La question de l’intégrité et la crédibilité du système judiciaire Camerounais, remise sur la table, à travers des centaines de dossiers qui interpellent Laurent Esso, ministre de la justice garde des sceaux.
Il s’agit de 865 procédures d’enquêtes, saisis par l’inspection générale des services judiciaires, à l’encontre de 1784 magistrats Camerounais en fonction, dont des soupçons pèse encore au niveau de la contre-éthique observée, en violation du serment lié à leur profession.
Les accusés devront passer tour à tour, devant l’organe disciplinaire en charge, pour répondre des faits reprochés, en toute confidentialité, comme l’indiquait le ministre de la justice garde des sceaux, en juin dernier.
Les sanctions prévues sont classées en fonction des faits reprochés et se hissent à la hauteur d’une révocation pure et simple du corps magistral. Laquelle sanction, sera rendue publique après décision.
Par contre, toutes les autres sanctions qui devront tout de même maintenir en service ces magistrats fautifs, seront tenues de manière confidentielle, par l’inspection générale des services judiciaires.
Près de 2000 magistrats sont concernés et seul le chiffre inquiète, sur l’état de la santé de la justice camerounaise.
Ils ont tous droits de comparaître en présence de leurs avocats, pour se défendre.
La justice, demeure le dernier rampard des citoyens Camerounais, toujours en quête d’équité dans leurs droits et devoirs et surtout ayant foi en la transparence des personnes en charge de faire appliquer la loi.