Inquiétudes autour des examens officiels. La session de mai 2024, teintée par de mauvaises appréciations, suite à une prétendue fuite des épreuves aucours de l’examen du probatoire d’enseignement général, pourtant considéré comme l’examen le plus sélectif des classes secondaires.
Sur les médias sociaux, des épreuves auraient été apperçues, bien avant le jour de l’évaluation proprement dit, un groupe WhatsApp dénommé « eau potable gratuite » crée au mois de mai 2024, aurait été mis à contribution, pour la propagande de la redistribution de ces épreuves, avec à l’appui, des versions entièrement corrigées.
Ces actions regrettables et illégales, viennent semer le trouble quant à l’appréciation objective de ces jeunes apprenants, tant par leurs encadreurs, que par les parents soucieux des aptitudes réelles de leurs enfants.
Les voix d’accusation portés à l’encontre des personnels de l’Office du baccalauréat, responsables de la confidentialité de ces épreuves pourtant livrées sous scellés, demeurent sans interlocuteurs.
Le ministre des enseignements secondaires, Nalova LYONGA est restée sans mot dire, devant ces plaintes qui abondent sur la toile.
Le probatoire d’enseignement général est aussi appelé la bête noire, pour tous ceux qui y sont passés. Il traduit dans l’imagerie populaire, la bonne concentration de l’apprenant tout au long de l’année scolaire et surtout un mérite reconnu, qui appelle les candidats à l’examen du baccalauréat, par lequel ils sortiront définitivement de leur cursus secondaire, prêts à affronter le domaine universitaire.