L’étude qui l’approuve, vient du trihebdomadaire, la « la voix des jeunes »: elle approuve que 97% de jeunes Camerounais rêvent de sortir du pays, à la recherche de meilleurs horizons.
Sur les 1000 jeunes abordés sur ce sujet, 97 se sont montrés favorables à l’idée de sortir du territoire Camerounais pour les pays plus évolué afin d’espérer trouver une vie meilleure.
Les dangers qui s’invitent à ces rêves n’ont jamais cessé de croître mais la volonté de partir, elle aussi.
Les raisons évoquées incluent la vie chère, le manque d’emploi, la corruption et la mauvaise gérance.
Voyager, devient le rêve et ceux qui ont réussi à s’établir hors des frontières camerounaises, représentent un modèle pour beaucoup. Encore qu’il faudrait travailler dur où que l’on se trouve pour gagner sa pitance quotidienne et peut-être deux fois plus, chez les autres.
Peu importe les alertes signalées par ces mêmes jeunes d’origine camerounaise et vivants à l’étranger, chacun préfère s’en faire une idée sur le terrain.
Au Cameroun, le ministre de la jeunesse a ouvert ses portes à ceux d’entre eux qui choisissent de faire chemin retour, et les accompagne dans leur plein épanouissement émotionnel et professionnel.
Le paradoxe laisse à dire, au moment où beaucoup choisissent de revenir au Cameroun, pendant que la plupart rêvent d’aller au loin chercher fortune.
En début d’année, le président de la République, S.E Paul BIYA, exprimait son souci pour l’avenir de la jeunesse, soulignant que le voyage en lui-même n’est pas à déplorer, mais que la noblesse des raisons et de la manière doivent être prises en compte.
Ce message de conseil devrait certainement être pris en considération par les jeunes d’aujourd’hui, qui incarnent l’avenir du Cameroun.