Plus de 2000 enseignants suspendus de solde en tout début d’année 2024 pour abandon de postes. Les syndicalistes dévoilent le contre jeu. Dans cette vague de suspension temporaires et définitives de soldes, quelques noms d’enseignants présent à leur postes y figurent pourtant. Des erreurs intentionnelles ou pas, qui se seraient tout de même glissés dans le dossier de recensement initié par le Ministère en charge des enseignements secondaires au Cameroun. Le malheureux incident fait ainsi l’objet de cris à l’injustice pour ces seigneurs de la craie qui seraient selon leur porte parole victimes de l’acharnement de certains chefs d’établissement.

Le Ministre des enseignements secondaires, Nalova Lyonga ne sait que trop peu les réalités insoutenables qui polluent l’atmosphère au sein de certains établissements et au sein de l’éducation en général. Si certains payent le prix de leurs différents mouvements de grève, d’autres par contre, tombent des nus, quand ils retrouvent leurs noms inscrits sur la fameuse liste noire, pour abandon de poste depuis 2021, alors qu’ils étaient encore en formation à l’École Normale Supérieure (ENS).
Parmi ces revendications, il y a belle et bien une nouvelle catégorie de fonctionnaires suspendus par le gouverneur de leur région d’exercice et ceci, sans demandes d’explications; ce qui entre en violation avec la procédure normale habituelle pour cette sanction de 3ème catégorie qu’est la suspension de solde. Des appels multiformes se font entendre auprès du Ministre des enseignements secondaires victime selon ceux-ci, de manipulation à des fins de règlement de compte.

Dans son adresse à la nation, le président de la République soulignait les efforts consentis par l’État pour ne pas avoir une éducation au rabais au Cameroun, témoignant ainsi son attachement au noble métier d’enseignant, et prévoyant par ricochet des mesures idoines pour les oiseaux de mauvaise augure qui constituent une entorse dans la profession.
Des mesures qui semblent être appliquées uniquement à l’encontre des uns. Simple erreur technique ou pas, le coup est porté, non seulement à l’encontre de ces enseignants du secondaire, mais aussi à l’encontre des jeunes apprenants qui s’apprêtent à passer dans de très proches délais leurs évaluations de fins d’années ainsi que les examens officiels.