Le brillant journaliste et directeur général des médias du consortium l’Anecdote se trouve actuellement dans une situation sans équivoque entre les murs du Secrétariat d’État à la Défense. Bruno Bidjang fait l’objet de reproches pour ce qui sonne comme une incitation à la rébellion dans un contexte assez difficile que traverse le pays. La méprise part d’une vidéo au cours de laquelle le journaliste semble vouloir faire un appel à la conscience en rappelant ce qui apparaît pour lui comme des injustices flagrantes subies par la population, qu’il pense animée par des vents de distraction au lieu de se rendre compte des enjeux importants à savoir le problème des routes, de l’eau potable et de l’électricité en grande partie.
L’arrestation du Jeune Journaliste interpelle la liberté d’expression reconnue dans la constitution camerounaise et qui constitue en grande partie une raison d’exister pour la profession de journaliste. Il faut aussi souligner que la liberté d’expression se définit dans un contexte bien précis. À cet effet un communiqué du ministre de la communication est largement en circulation, lequel communiqué met en garde les esprits malveillants qui mette en mal l’intégrité du pays à travers des discours haineux. Communiqué qui sonne comme une alerte pour les adeptes des réseaux sociaux qui définissent de travers le concept de liberté d’expression.