Le Cameroun s’apprête à célébrer le 11 février 2024, la traditionnelle fête de la jeunesse, dans un rituel habituel, qui dure depuis 58 ans au Cameroun pour une jeunesse qui symbolise la vigueur et l’ardeur au travail; ce qui est bien logique si partout dans le monde, la jeunesse représente un capital de développement et d’émergence. Au Cameroun, le chef de l’État l’aura bien martelé: « la jeunesse est le fer de lance de la nation », mais de quelle jeunesse parle-t-on ici? La question laisse des inquiétudes au vu et au su des égarements enregistrés ces dernières années par les concernés eux-mêmes. Parmi les fléaux, l’on peut dénoncer la consommation des stupéfiants, les violences multiformes en milieu scolaire et social, la course vers la facilité, le désintéressement sur la vie politique du pays Doit-on réellement attendre du sérieux de la jeunesse camerounaise ou alors se contenter d’une fête des jeunes et d’une défaite de la Jeunesse? Le chef de l’État dans son exercice habituel d’adresse à la nation, s’apprête à parler à ces jeunes interlocuteurs, en essayant de dégager quelques solutions au grand bénéfice du peuple Camerounais