Inconfort et piqûres de moustiques font partie du quotidien des habitants de la ville de Yaoundé, un gêne accentué par le début de la saison sèche où ces anophèles femelles se ruent dans les domiciles exposant les habitants aux piqûres de moustiques, source de paludisme.

Au premier rang des causes, peut-on constater, l’insalubrité accrue aux alentours des domiciles, dans les rues, canalisation et même autour des bâtiments abritant les services publics. Il n’est donc pas rare de tomber sur une montagne de déchets malodorants. Pour circuler, les usagers de la route se munissent de simple mouchoir avec lequel ils recouvrent leurs nez, méthode assez naïve lorsque des insectes issues de ces caniveaux et poubelles les rejoignent dans leurs domiciles. Bourdonnement, incessant, piqûres et lamentations se multiplient. Dans certains quartiers, quelques volontaires se forment pour assainir les voies de canalisation et les ruelles. Les mauvaises habitudes des citoyens les décourageront aussitôt. L’on est voué au sort de ces insectes qui défient visiblement l’efficacité des insecticides, situation qui laisse plus d’un dans une torpeur profonde en regardant l’État de cette ville qui fut auparavant la référence de tous les Camerounais et qui tend peu à peu vers ce qui pourrait apparaître pour le contraire absolu.